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EDF investit depuis 50 ans dans l’ADN environnemental et la biodiversité, consciente de l’impact écologique de ses infrastructures nucléaires et hydroélectriques. Les installations d’EDF dépendent de services écologiques, comme le débit des cours d’eau et le refroidissement naturel. EDF valorise la faune et flore environnantes, minimisant l’impact environnemental tout en préservant les écosystèmes locaux. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de concilier développement industriel et protection de la nature.
Les poissons migrateurs au cœur des recherches
En 2018, EDF a lancé le projet BIODIV’ pour évaluer la biodiversité et intégrer ces enjeux dans les politiques territoriales. La continuité écologique en hydroélectricité est cruciale pour les espèces migratrices comme le saumon et l’anguille. EDF a installé des passes à poissons et dispositifs de dévalaison depuis les années 1980 pour protéger les espèces. Parfois, EDF réduit la production électrique, stoppant le turbinage nocturne lors de la migration des anguilles. Pour optimiser ces mesures, il est vital de savoir précisément où et quand les poissons migrent.
L’adn environnemental, une révolution discrète
L’ADN environnemental (ADNe) s’avère être un élément clé dans cette démarche. Chaque organisme laisse des traces génétiques dans son environnement, comme fragments de peau, mucus ou œufs. Ces empreintes génétiques sont collectées dans l’eau, sol ou air, puis analysées pour identifier les espèces. Introduite dans les années 1980 en microbiologie, cette approche s’est popularisée au début des années 2000 grâce aux avancées du séquençage. Désormais, l’ADNe s’impose comme un outil majeur pour le suivi écologique. Cette méthode est non intrusive, moins coûteuse, plus rapide et parfois plus précise que les méthodes traditionnelles.
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Une innovation aux résultats prometteurs
À EDF Lab Chatou, des chercheurs filtrent quelques litres d’eau de rivière pour concentrer les particules. Par la suite, les échantillons sont analysés en laboratoire. Le métabarcoding permet de dresser l’inventaire des espèces présentes en comparant les séquences génétiques à des bases de données. Techniques comme qPCR ou dPCR évaluent l’abondance d’espèces ciblées, telles que le saumon ou l’anguille. L’ADNe, avec télémétrie et caméras acoustiques, suit la biodiversité sans perturber les écosystèmes. Elle améliore la connaissance migratoire, optimise les franchissements et réduit les risques pour les espèces.
Une science collaborative
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La recherche et développement d’EDF ne progresse pas seule sur ce sujet. Les recherches sur l’ADNe bénéficient de collaborations avec des laboratoires académiques, des acteurs publics et des associations. En 2025, un partenariat avec l’Inrae de Rennes approfondira l’étude de l’ADNe, fiabilisant sa dimension quantitative. Une thèse co-dirigée sera également initiée en 2026 pour explorer ces aspects. Ces collaborations maximisent l’impact des recherches et favorisent l’innovation en combinant expertise académique et pratique.
Cet article, élaboré en collaboration avec EDF, explore les initiatives innovantes de l’entreprise en matière de transition énergétique. EDF, leader énergétique, s’engage à réduire son empreinte carbone et promouvoir les énergies renouvelables. Grâce à ses investissements dans les technologies vertes, EDF contribue activement à un avenir plus durable. L’entreprise met l’accent sur l’efficacité énergétique, aidant les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie. Par ailleurs, EDF participe à des projets de recherche et développement visant à améliorer les infrastructures énergétiques. Son partenariat avec divers acteurs du secteur illustre son engagement envers des pratiques responsables. En collaborant avec EDF, nous soulignons l’importance de ces efforts pour un avenir énergétique plus propre.
