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Un pas vers le PS… et une nouvelle dépense non compensée
Un pas vers le PS. .. Philippe Juvin, rapporteur du budget, est ouvert à réduire la CSG sans nouvelle dépense compensée. Un entretien avec La Tribune a souligné l’urgence d’augmenter le salaire net en réduisant les dépenses publiques. ** »Il est crucial de bien comprendre comment combler le manque à gagner »**, a-t-il précisé. Cette déclaration intervient alors que le débat sur les finances publiques et la pression fiscale s’intensifie.
Un regard sur les dépenses publiques un pas vers le ps… et une nouvelle dépense non compensée
Philippe Juvin souligne l’importance de réduire les dépenses plutôt que d’augmenter les recettes fiscales. Il suggère que la France s’inspire des réformes réussies de Jean Chrétien, ancien Premier ministre canadien. Celui-ci avait su rétablir les finances publiques en menant une révision générale de l’État. Néanmoins, Juvin admet que ** »nous ne pourrons pas avoir une telle ambition cet automne »**. Les dépenses de l’État, susceptibles d’être réduites de 6 milliards d’euros, semblent encore insuffisantes à ses yeux. Des économies sont proposées, notamment dans l’aide médicale d’État et en supprimant 50 000 postes d’enseignants d’ici 2032.
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La question de la dette et des réformes
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Philippe Juvin aborde le problème de la dette nationale, critiquant une approche trop laxiste. Juvin insiste sur un déficit inférieur à 3 % d’ici 2029, où 0,1 point de PIB vaut 3 milliards d’euros. Il s’oppose à abandonner la réforme des retraites, affirmant que cela nuirait à la crédibilité internationale de la France. Il mentionne également l’article 49-3, un outil constitutionnel crucial pour l’adoption des budgets. Ne pas respecter les engagements économiques pourrait avoir de graves conséquences, nécessitant des réformes structurelles. La rigueur budgétaire est donc présentée comme essentielle pour assurer la confiance des partenaires économiques de la France.
Considérations politiques et économiques
Le débat concernant la CSG et les dépenses publiques se déroule dans un climat politique très tendu. Philippe Juvin, bien qu’ouvert à certaines propositions socialistes, prône une approche pragmatique basée sur plusieurs critères importants. Il conseille d’éviter la précipitation, surtout sur la suppression du 49-3, jugée potentiellement stratégique. À l’Assemblée nationale, il est crucial de naviguer avec soin entre les impératifs économiques et les pressions politiques grandissantes. « La France doit garder sa crédibilité », dit-il, soulignant l’urgence d’une gestion financière stricte et équilibrée. Cette perspective vise à garantir la stabilité économique tout en répondant aux attentes citoyennes.
